Naoko Olivier - Voleuse d'âmes

Après avoir décidé (vers 11 ans) d'être créatrice de décors de films, j'ai décidé (vers 12 ans) d'être costumière.
Après avoir décidé d'être costumière, j'ai décidé d'être scénariste.
Après avoir décidé d'être scénariste, j'ai décidé d'être chef opératrice.
Après avoir décidé d'être chef opératrice, j'ai décidé que j'allais allier tout ça en réalisant des longs métrages de fictions.

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Après, je suis entrée en Seconde option cinéma et arts plastiques au lycée Blaise Pascal de Clermont Ferrand, où j'ai fais mes premières expériences de court-métrages en groupes pour les cours de cinéma, et de court-métrages dans mon coin pour les cours d'arts plastiques.
Et puis j'ai quitté Clermont Ferrand pour le Puy-En-Velay, et je suis entrée, en septembre 2010, en Première L au lycée Charles & Adrien Dupuy, en option lourde anglais et option facultative théâtre. A ce stade, j'ai décidé que les études étaient inutiles, et que j'allais tout arrêter pour partir faire des tournages. Face à l'insistance parentale, j'ai finalement conclu que l'exercice de TPE était une bonne occasion de réaliser un court-métrage d'une demie heure adaptée d'une nouvelle de Bernard Werber. Et j'ai été jusqu'au bac, que j'ai décroché contre toute attente avec une mention "assez bien", après une Terminale consacrée à filmer mes camarades de classe et mes amis, et à faire des montages à la chaine à partir de ces images.

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En septembre 2012, forte de ce diplôme épatant, je suis partie vivre à Montpellier, afin de me lancer corps et âme dans une licence Art du Spectacle - Cinéma à l'université Paul Valéry. Le corps y était la plupart du temps , mais l'âme pas tant, et j'avais tendance à oublier de me rendre aux partiels au profit d'un quelconque tournage que j'avais entrepris par ailleurs. Ce qui ne m'a pas empêché de m'investir plus que de raison dans les court-métrages, montages et autres exercices photographiques réclamés par les professeurs, faire de nombreuses rencontres, assister à tous les colloques que je trouvais, et même prendre part au Kino Montpellier, pour un temps.
Après quatre années d'études houleuses mais non moins enrichissantes, j'ai définitivement quitté la fac en avril 2016, sans complétude, pour me consacrer à ce qui avait mon cœur depuis le début : les tournages.