Engloutie par le rêve
Sonne l'heure innocente au glas de l'heur inconvenant. Se faut-il faufiler parmi les monstres déguisés ? Dans cette foule immonde, aux voix des sirènes, se faut-il laisser happer ?
Il reste des choses à dire, des guerres à livrer, un cheval ou un éléphant de Trois à bâtir et à faire galoper. Et puis le temps de le faire, le temps de transformer le rêve en réalité.
Alors se déguiser en monstre à son tour, parade et fard, tous projecteurs allumés, néons et bougies enflammés, le regard enthousiasmé et la bouche écarlate éclatante d'un Gwynplaine dérisoire. Jouer à la dérive. Le monde, devant l'humble livre ouvert au milieu des flammes, éclatera de rire ou se laissera convaincre... Et un a un, les monstres déguisés déshabillent le déguisement du monstre.